Chapelle de la Licorne - Bérenger, Emetrios, Lystrella, Tristan + famille

Bérenger murmure à voix basse, à destination de son père, Bleys, assis prés de lui.

-"Et dire que nous devons tous y passer. Ca va être long... J'aurai les cheveux gris quand ce sera mon tour."

Bérenger pense aussi que son père, vêtu de rouge, finira par ressembler au père Noël de l'Ombre Terre quand cheveux et barbe auront blanchis. Mais ça, il ne le dit pas.

-"Mais non, pauvre idiot, tu as déjà prêté hommage quand tu étais plus jeune."

Un soulagement divin inonde le corps de Bérenger. Il a pourtant du mal à se rappeler. Il déteste tellement ces cérémonies qu'il devait réviser en pensée ses cours plutôt que d'écouter ce que disait le grand prêtre, avant d'ânonner un serment insipide vite appris mais bien plus vite oublié.

-"Ah oui maintenant que vous le dites...."

Bérenger se tait devant l'air irrité de son père. Il a encore manquer l'occasion de marquer des points, ou plutôt de ne pas en perdre. Il sourit nerveusement à sa soeur Clara, assise de l'autre côté, et hausse avec fatalisme ses épaules.

-"Comme je n'arrête pas de le répéter, je suis un bien piètre courtisan."

Les gestes du rituel sont les mêmes. Une main du roi sur une épaule, une main du Grand prêtre sur l'autre.
- "Moi, Random, roi d'Ambre par la volonté de la Licorne, te reconnais comme mon fils légitime et prince héritier de la couronne royale. Je te fais duc de l'île du Levant. Désormais, toute personne qui s'en prendra à toi, attaquera la famille d'Ambre toute entière et sera considéré comme régicide. La Marelle est ton héritage et tu es libre de la franchir comme bon te semble. Tu te dois de protéger Ambre et la réalité en toutes circonstances. En cas de parjure ou si tu prends les armes contre un autre membre de la famille, notre Malédiction s'abattra sur toi". Random reste totalement impassible à cet énoncé, se posant en roi plus qu'en père.

Random se comporte comme un roi soucieux d'assurer son pouvoir. Après avoir obligé un oncle rebelle à reconnaître son autorité, il légitime donc son deuxième fils. L'obligeant à formuler à voix haute un choix qu'il a fait depuis longtemps.

Le jeune prince ne fait pas attendre le roi. Il prend la parole, d'une voix claire, et répète les paroles de Dalt, à deux mots près.

- "Moi, Tristan Barimen, prête serment d'allégeance au roi Random et à la cité d'Ambre. Je ne me comporterai pas comme un félon et la sauvegarde d'Ambre sera mon seul objectif."

Ayant prêté serment, il se redresse, échange un regard avec son père, puis reprend sa place, d'un pas un peu plus rapide. Il a pris place parmi les dieux. Une place plus exposée que celle dont il rêvait, enfant. Soit.

Pauvre Tristan, pense Bérenger, deuxième dans l'ordre de succession au trône, je ne souhaiterai pas ça à mon pire ennemi. A mon père, à la rigueur... Bon au moins Tristan peut encore espérer reculer dans la liste : Random et Vialle sont encore capables d'enfanter. Ils devraient d'ailleurs s'y mettre avec entrain au lieu de nous faire subir cette cérémonie, qui couperait toute envie à Obéron lui même. Bérenger fait un signe amical à destination de Tristan quand il retourne s'asseoir : je suis avec toi mon gars, pense Bérenger, mais mieux vaut toi que moi. Puis il se penche vers Clara et chuchote.

-" Peut-être bientôt à toi, chère soeur. Cela devrait bien se passer. Le secret c'est de ne pas se faire trop remarquer. Hélas notre branche de la famille n'est guère doué dans ce domaine."

Le prochain a être appelé est Emetrios. A cet appel, Martin se penche vers Tristan.
- "Bravo, tu as été digne, tu es dans ton élément... Par contre, je suis étonné que Bénédict ne soit pas là. Je suis presque certain qu'il a pourtant des enfants..."

Les yeux du roi ne sont que deux fentes et sa mâchoire se serre. Il pose la main sur l'épaule d'Emetrios et serre avec force, trop probablement. Après quelques secondes de latence, le prêtre fait de même.

- "Moi, Random, roi d'Ambre par la volonté de la Licorne, te reconnais comme fils légitime du régent Eric et membre de la famille royale à compter d'aujourd'hui. Désormais, toute personne qui s'en prendra à toi, attaquera la famille d'Ambre toute entière. La Marelle est donc héritage et tu es libre de la franchir comme bon te semble. Tu te dois de protéger Ambre et la réalité en toutes circonstances. En cas de parjure ou si tu prends les armes contre un autre membre de la famille, ma Malédiction s'abattra sur toi."

Il baisse le regard, prend une inspiration profonde. Sa main droite, sa main d'arme est posée sur le cœur. Rares étaient ceux qui lui connaissaient cette solennité.

- "Moi, Emetrios, prête serment d'allégeance au roi Random et à la cité d'Ambre. Je ne me comporterai pas comme un félon et la sauvegarde d'Ambre sera mon seul objectif."

Il relève la tête, le regard franc qu'il porte à son roi est celui d'un protecteur. Emetrios semble plus âgé à ce moment, le profond respect porté à son oncle dénote avec son attitude renfrognée habituelle.
Puis il se recule de quelques pas, marque un temps d'arrêt. Son pas martial reprend le dessus, il effectue un demi tour militaire et rejoint sa place.

Tristan s'efforce de faire le tri, parmi toutes les sensations qui l'assaillent maintenant.

Le signe de Bérenger, ce condisciple plus brillant que lui, attendra. Son cousin a l'esprit plus changeant que le Serpent lui-même. La Licorne sait quelle pensée, farfelue ou pénétrante, a pu le traverser !

Que penserait sa mère, si elle le voyait ?  Serait-elle fière ?  Ou inquiète ?  Comment le savoir ?  Il doit trouver un moyen de la contacter. Si les loups qui ont attaqué Emetrios rôdent toujours en Ombre, il risque cependant d'avoir du mal à rejoindre les Plaisances...

Emetrios prête serment avec solennité. Le visage du roi, à cet instant, affiche une certaine émotion. Mais laquelle ?  La colère, parce qu'Emetrios n'a pas plié le genou assez vite ?  La tristesse, parce qu'il ressemble à son père, le martyr d'Ambre lors de la dernière guerre ?  Tristan, en tout cas, n'a eu droit qu'à de la sévérité. Le Duc de l'île du Levant fraîchement intronisé, quoi que puisse être ce bout de caillou dans la mer, étouffe la jalousie qui monte en lui. Un sentiment qu'il n'a que trop éprouvé à Ambre - surtout lorsque Bérenger étudiait la Marelle en même temps que lui.

Mais Tristan n'a jamais jalousé son demi-frère. Orphelin de mère, premier citoyen d'Erbma a avoir traversé la Marelle, instruit par Bénédict, poignardé par Brand, Martin a su trouver sa propre voie. Il partage la sensibilité artistique de Tristan, quoique dans un domaine très différent. Les sonorités nerveuses et complexes qu'il parvient à tirer de son instrument de cuivre s'affranchissent de l’esthétique communément acceptée concernant l’harmonie ou la mélodie. Martin est devenu le dieu du Bebop, capable de charmer le Serpent lui-même !

Tristan se baisse vers son frère et chuchote pour lui répondre.

- "Tu connais mieux Bénédict que moi. C'est le plus vieux et le plus redoutable des princes d'Ambre, peut-être ne supporte-t-il plus les mondanités ?  Si tu veux le contacter, je peux essayer de t'aider, mais je n'ai guère de réussite dans les communications à longue distance, en ce moment."

Le jeune duc ne peut s'empêcher de fixer les étranges anneaux d'argent ornant l'oreille gauche de Martin, rappelant irrésistiblement une prise électrique. Son demi-frère connaît peut-être mieux que lui les prodiges de la technologie. Il pourrait peut-être l'aider ?  Bien sûr, il existe au moins trois autres solutions pour voyager aussi loin ou retrouver Bénédict. Traverser la Marelle, solliciter l'aberrante machine de l'Empereur ou devenir un Atout vivant, comme Brand. Rien de très fiable, selon les critères de Tristan.

A nouveau, les mains du roi et du prêtre sur les deux épaules.

- "Moi, Random, roi d'Ambre par la volonté de la Licorne, te reconnais comme fils légitime de mon frère Caine et comme princesse d'Ambre. Je te fais comtesse de la péninsule d'Azur. Désormais, toute personne qui s'en prendra à toi, attaquera la famille d'Ambre toute entière. La Marelle est ton héritage et tu es libre de la franchir comme bon te semble. Tu te dois de protéger Ambre et la réalité en toutes circonstances. En cas de parjure ou si tu prends les armes contre un autre membre de la famille, notre Malédiction s'abattra sur toi"

J'inspire et ferme les yeux pour mettre le plus de solennité dans mes paroles !

- "Moi, Lystrella, prête serment d'allégeance à mon roi, Random et à la cité d'Ambre. Je ne me comporterai pas comme une félonne et la sauvegarde d'Ambre et de la réalité sera mon seul objectif."

J'avoue avoir brodé un poil. Mais mon esprit rebelle cherche toujours à s'exprimer un peu... Dans les limites du protocole bien sur.

Je me redresse dignement, effectue un demi tour militaire non sans quelques petits effets de volants. Je suis capitaine crénons de non ! Et me voila comtesse en plus d'etre princesse ! Je prend une seconde pour balayer les convives du regard afin de déceler une quelconque émotion à l’énoncé de mon lignage puis je regagne ma place dignement.

La dernière personne à être appelée est une fille de Julian, qui se nomme Victoire. Grande, athlétique, elle porte de longues bottes de cavalier, une longue cape verte et un arc en bandoulière. Tout le monde a la même pensée : son père pourrait difficilement la renier... Seule différence notable : une longue chevelure blonde. Un cas d'école car en général l'héritage des Ambriens est dominant sur celui du parent ombrien. L'hommage est rapide et les échanges de regard indiquent que Random et Victoire semblent déjà se connaitre.

Une fois l'amazone retournée à sa place, tous les visages sont connus. Random prend la parole :
- "Nous pouvons rentrer au palais. Ce soir, nous dînerons dans la grande salle de réception."

Vous avez donc plusieurs heures devant vous. Si vous avez des choses à faire, soit en général soit ici selon le niveau de confidentialité.

Tristan regarde défiler ses cinq cousines, l'une après l'autre, toutes très différentes. Au moins, il ne manquera pas de partenaires pour le bal, lorsque viendra l'heure de la Saltarelle, la Tarentelle ou la majestueuse Basse Danse. Encore que certaines de ces jeunes femmes pourraient préférer faire tapisserie ou pratiquer une autre forme de danse, celle des épées.

Il note que parmi les présents, Corwin, Fiona et Gérard n'ont pas présenté d'enfants. Mais que penser des deux absents de taille, Bénédict et Florimel ? Alors que l'assemblée se disperse, Tristan salue la reine puis se tourne vers son demi-frère.

- "Veux-tu essayer de contacter Bénédict à nouveau ?  Peut-être serait-il plus enclin à répondre si c'est toi qui l'appelle..."

Si Martin décline l'invitation, Tristan le saluera avec affection, en évoquant une conversation future sur les Ombres que son frère aime fréquenter... Puis il ira saluer personnellement les parents dont il vient d'apprendre l'existence, c'est à dire Dalt et ses cousines, ainsi que Corwin, qu'il ne connaît guère que de nom. Bien sûr, à terme, Tristan souhaiterait étoffer son jeu d'Atouts. Toute occasion de passer un peu de temps avec ces nouvelles têtes serait donc la bienvenue.

Si Martin accepte, les deux frères se concentreront sur l'Atout de Bénédict. En cas d'échec, ils pourront essayer de se renseigner auprès des courtisans comme Lord Chantris - un ami de Bénédict et l'un des rares à l'avoir battu aux échecs - ou Dame Margot - au courant de toutes les rumeurs et ragots. Voire, soyons fous et s'il est encore là, l'empereur du Chaos, Merlin lui-même !  Si personne en Ambre ne semble savoir où est Bénédict, s'il est trop loin pour être contacté par Atout, il a peut-être renoué avec d'antiques racines ?

En toute occasion, Tristan se comporte comme un courtisan accompli, affable et sûr de lui. Après son atelier, la cour reste sans doute son environnement préféré. Noblesse oblige.
Enfin, pour le reste de cette journée en tout cas, le duc de l'île du Levant ne fait pas mystère de ses intentions, décrites ci-dessus.

Après la cérémonie, une large partie des invités s'éclipse. Probablement pour préparer leurs toilettes, comploter, ou les deux. Random, Vialle et le grand prêtre restent quelques instants pour échanger avec ceux qui restent.

Tristan entame facilement une conversation avec son demi-frère, d'autant plus que ce dernier semblait également désireux de lui parler. Martin entraine Tristan dans un bosquet labyrinthique, un peu à l'écart.
- "Je veux bien joindre Bénédict mais pour lui dire quoi, concrètement ? Il n'a pas de comptes à nous rendre et juste un appel pour prendre des nouvelles, en ce moment... il lira entre les lignes. Et je préfère me faire piétiner par Morgenstern plutôt que de mettre mon oncle en colère. Martin s'arrête quelques instants, soupire et reprend. Aussi, j'aimerais avoir ton avis sur notre père et cette cérémonie..."

Bérenger profite que Victoire termine la cérémonie pour se présenter immédiatement à elle et à son austère père. Après tout, Julian est à la fois le meilleur cavalier de la famille, et Bérenger adore l'équitation, et le grand veneur d'Ambre, or il se trouve que Bérenger a été récemment poursuivi par des loups démoniaques. Avoir deux bons sujets de conversation devrait augurer d'une discussion constructive, si toutefois Julian n'était pas si avare de mots. Toutefois, la présence de sa fille pourrait l'amadouer. Autant faire bref pour ne pas trop l'indisposer.

-"Je vous présente mes hommages, mon oncle, ainsi que mes félicitations à vous, cousine. Je dois hélas vous avertir que, récemment, en tentant de rentrer en Ambre par Arden, j'ai été poursuivi par des loups démoniaques capables de me suivre en Ombre. J'ai eu le plus grand mal à les semer. Avez-vous reçu d'autres rapports à ce sujet ? Je crains que vos gardes ou d'autres membres de la famille aient pu subir des attaques comparables."

Je vais être franc, il s'agit à la fois d'une action logique de Bérenger et d'une tentative d'accroche avec Tristan ou Emetrios, qui ont déjà contacté Julian.

Tristan hausse les épaules avant de poursuivre sa conversation avec Martin. Comme toujours, il choisit ses mots avec soin.

- "Tu sais, de là où je viens, appeler un proche parent après quelques événements mondains où on s'attendait à le croiser... serait un réflexe naturel. Mais, bien sûr, la petite noblesse oisive à laquelle j'appartenais se tenait bien éloignée de la politique. Je te fais donc confiance sur ce point. Tu fréquentes le panthéon depuis plus longtemps que moi !"

Le jeune duc s'autorise un sourire. Bien que la perspective d'être piétiné par la Monstrueuse Monture l'effraie au moins autant que son frère.

- "Quant à cette cérémonie... Je crois que l'emplacement actuel d'une certaine relique inquiète notre père. Il cherche sans doute à asseoir sa légitimité, conforter sa position, s'assurer du soutien de sa famille... Hmm... Ou à recenser les dangers potentiels ?"

Je profite de l'appel de Bérenger

Entendant l'hommage de Bérenger à Julian, Emetrios tend l'oreille vers son cousin. Lorsqu'il entend parler de l'attaque des loups, il décide de s'approcher. Son approche n'est pas discrète ni même en accord avec l'étiquette de la cours. Elle semble être celle d'un aide de camp venant voir un officier pour y faire un rapport.

- Veuillez excuser ma curiosité, j'ai été victime d'une attaque similaire qui m'a laissé quelques stigmates douloureux. Il montre son avant bras Le sujet est d'autant plus fâcheux que ces molosses sont capables de voyager en ombre et qu'à ce que je comprends, il s'en prennent à des membres de la famille.

Tristan et Martin :
- "Oui je pense que tu as raison. Mais c'est justement la conjonction de ces deux éléments qui m'inquiète. Notre père qui veut asseoir sa légitimité en réunissant tout le monde et Bénédict qui ne vient pas... J'envisage deux scénarios. Soit notre oncle n'a pas pu venir, ce qui inquiétant en soi. Je vois mal ce qui pourrait le retenir. Pire peut-être, deuxième possibilité, c'est un défi à peine voilé à l'autorité de notre père. Puis tout ce protocole, ça ressemble tellement peu à Random."

Bérenger, Emetrios, Julian et Victoire :
Julian hausse un sourcil aux propos de Bérenger. Il jette un coup d'oeil à Victoire, qui fait un geste négatif de la tête.
- "Tu n'es pas le seul à me raconter une telle histoire. Tristan m'a contacté pour me dire qu'Emetrios avait connu semblable mésaventure. Je n'ai par contre eu aucun rapport m'indiquant des incidents semblables, de prêt ou de loin."
Sur ces propos, Emetrios intervient dans la conversation. Victoire étudie le bras de son cousin avec beaucoup d'attention.
- "Une sale morsure. Des soins conventionnels risqueraient de ne pas être suffisants, ajoute-t-elle. Je n'ai rien vu de cette nature en Arden récemment... Dommage qu'aucun de vous deux n'ait été capable d'en capturer un. Sont-ils si terribles ?" Vous décelez, peut-être à tort, une légère pointe de moquerie dans sa voix.

Lystrella
Gérard est parti en compagnie de Llewella, à pied, accompagné de Nora.
Corwin et Cassandre se sont éclipsés par atout.
Tristan s'est éloigné dans les bosquets, en compagnie de son demi-frère, le prince Martin.

Bérenger a tellement l'habitude que les femmes de sa famille se moquent de lui qu'il ne se formalise pas. En plus, toute personne doit finir par assumer ses choix, même lui. Il a passé une grande partie de son enfance à ruser pour faire l'impasse sur les cours d'escrime. Et il estime avoir bien occupé le temps gagné : c'est maintenant un sorcier accompli, plutôt bien classé dans tous les autres domaines. Malheureusement, il ne sait que trop à quel point les aptitudes au combat sont appréciées par sa famille. Tant pis, il faut qu'il fasse avec. Et puis l'ironie peut être maniée comme une épée.

-"Eh bien, chère cousine, je ne suis qu'un humble étudiant en sorcellerie, surpris par des bêtes redoutables alors que je rentrais en Ambre. Seul et légèrement équipé, j'ai opté pour une retraite stratégique. J'ai tout de même fait tomber par ruse une de ces créatures dans un lac d'acide, ce qu'elle n'a pas apprécié. Mon cousin, Emetrios, a opté pour une approche plus directe, et nous voyons le résultat alors qu'il est spectaculairement meilleur que moi, et sans doute que vous, à l'épée."

Bérenger désigne le bras d'Emetrios pour appuyer son propos.